
Béatrice Puton, diplômée de la première promotion de l’EEIGM, est une ingénieure curieuse et attirée par les défis. Ne suivant pas de plan de carrière prédéfini, elle saisit les opportunités lorsqu’elles se présentent. Elle débute dans le secteur du chauffage, portée par son intérêt pour l’export, dans la première entreprise où elle réussit un entretien après six semaines de recherche. Son arrivée dans le secteur aéronautique et défense se fait un peu par hasard, à la suite d’un licenciement économique : un chasseur de tête lui propose un entretien chez SAFRAN pour les aérostructures — alors qu’en parallèle, elle passait aussi un entretien pour encadrer une petite équipe de vendeurs… de lunettes de WC !
Elle a choisit SAFRAN, notamment parce qu’elle peut rester dans sa région, même si le salaire est initialement moins avantageux. À l’époque, elle ne sait pas ce qu’est un A320 — elle le dit d’ailleurs en entretien, ce qui fait rire le jury… avant qu’ils ne la recrutent.
C’est son goût pour l’international, les partenariats industriels et la nouveauté qui guide ses choix professionnels. Et lorsqu’elle ne se sent plus à sa place dans un poste, elle n’hésite pas à en changer, malgré l’effort que cela demande face au confort de la routine.
Cette interview a été réalisée dans le cadre du Projet de Développement de l’École “Suivi des ingénieurs EEIGM”, au sein duquel s’investissent Emma Vicchi, Théo Méné, Romain Soler et Loïc Trifi, élèves en 3e année, tutorés par le Professeur Isabelle Royaud.