AKRAM DAHDOUH

2020
AKRAM DAHDOUH
En thèse au laboratoire LRGP-LERMA

Akram Dahdouh est titulaire du double diplôme d’ingénieur en génie des matériaux de l’EEIGM et des énergies renouvelables de l’Université Internationale de Rabat (Maroc) obtenu en 2020. Akram effectue aujourd’hui une thèse dont le sujet s’intitule « Valorisation des déchets oléicoles par procédés hydrothermaux : cas des déchets oléicoles au Maroc. », au Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (LRGP, Université de Lorraine) à Nancy. Cette thèse en cotutelle est financée par le Partenariat Hubert Curien (PHC Toubkal) franco-marocain, sous la direction d’Anthony Dufour et Yann le Brech, côté LRGP, et de Mohamed Bakhouya et Ismail Khay, côté Laboratoire Energies renouvelables et matériaux (LERMA, Université Internationale de Rabat).

Témoignage du

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire une thèse et celle-ci en particulier ?
Parmi les belles découvertes que j’ai faites durant mon parcours en école d’ingénieurs, c’est la fascination pour le domaine de la recherche. Ceci n’aurait pas été possible sans les différents stages et projets académiques réalisés au sein de l’EEIGM et l’UIR. Les deux volets de ma formation, en l’occurrence, les matériaux et l’énergie m’ont permis de m’orienter vers le domaine de la valorisation énergétique de la biomasse. D’où le choix de cette thèse qui va parfaitement avec mon centre d’intérêt et ma formation.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait de faire une thèse ?
Je pense que la première chose qui doit nous plaire dans une thèse c’est le sujet ou le domaine de recherche. Cela a été exactement le cas pour moi, car je cherchais à opter pour une thèse en liaison avec le traitement de la biomasse à des fins énergétiques. J’insiste plutôt sur le sujet de thèse car durant le parcours de doctorat, le thésard fera face à plusieurs défis liés à la recherche, gestion de temps et des ressources, etc. Pour de s’affranchir de toutes les difficultés, le thésard doit bien aimer ce qu’il fait pour être impliqué dans son sujet de recherche et ne jamais le lâcher.

Avez-vous un projet professionnel particulier après la thèse ?
Je pense que dans mon cas plusieurs parcours sont envisageables aussi bien au niveau de l’industrie que de la recherche. Par ailleurs, je me penche plutôt pour la recherche pure et dure même si j’estime que le traitement la biomasse peut aussi être intéressant dans le domaine industriel.

En quoi votre formation à l’EEIGM ou en master AMASE vous aide-t-elle dans le déroulement de votre thèse ?
Par le biais des différents projets, stages, cours et travaux pratiques, la formation à l’EEIGM permet à l’étudiant de découvrir et mettre en valeur plusieurs compétences. La gestion de temps, l’esprit scientifique et l’organisation sont des prérequis indispensables que la formation d’ingénieur au sein de l’EEIGM contribue à leur développement.

Recommanderiez-vous à d’autres personnes de faire une thèse et pourquoi ?
La décision de faire une carrière de chercheur est un choix qui doit être réfléchi. Comme j’ai déjà affirmé précédemment, il faut avoir un intérêt pour la recherche et le domaine choisi. Néanmoins, l’expérience de la thèse reste très enrichissante à la fois sur le plan personnel et professionnel.