MATHILDE FRANÇOIS

2019
MATHILDE FRANÇOIS
En thèse au laboratoire Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (Université de Lorraine)

Mathilde François est ingénieure diplômée de l’EEIGM en 2019. Sa thèse effectuée au Laboratoire Réactions et Génie des Procédés porte sur les “Potentialités des MOFs pour l’épuration de l’air vis-à-vis de mélanges de composés organiques volatils en présence d’humidité”, sous la direction de Cécile Vallieres, Professeure à l’Université de Lorraine et de Léa Sigot, Maître de conférence à l’Université de Lorraine. Elle est financée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Témoignage du

Qu’est-ce qui vous a motivée à faire une thèse et celle-ci en particulier ?
La recherche a toujours été une option sérieuse pour moi. Ce qui m’a réellement décidée c’est le stage recherche que nous avons à effectuer en dernière année pour une durée de six mois. J’ai été très impliquée dans un sujet de recherche qui me tenait à cœur. C’est donc tout naturellement que je me suis orientée vers une thèse dès l’obtention de mon diplôme. J’ai choisi cette thèse pour le sujet (une thématique que j’avais déjà abordée pendant mon stage et qui était reliée à mes études dans le domaine des matériaux) mais aussi pour le laboratoire. Je me suis bien intégrée au LRGP et à l’équipe dont je fais partie, j’ai donc eu envie de poursuivre avec des gens que je connaissais, en qui j’avais confiance et qui allaient m’apporter beaucoup d’un point de vue professionnel et humain.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait de faire une thèse ?
Avoir son propre projet à mener à bien du début à la fin est vraiment stimulant. De plus, ma thèse étant expérimentale, j’apprends beaucoup de choses pratiques et techniques, ce qui est très valorisant. Le plus plaisant est d’apprendre tous les jours, car chaque journée est différente. Il faut faire face à des problèmes, des imprévus, s’adapter et se remettre en question. En parallèle, la thèse permet d’acquérir de nombreuses compétences transversales telles que l’autonomie, l’esprit critique, la persévérance, la priorisation. Elle permet également de faire partie d’une communauté avec des personnes toujours curieuses et en veille permanente.

Avez-vous un projet professionnel particulier après la thèse ?
Pour le moment je n’ai pas de projet professionnel bien défini. Je profite de la thèse pour faire des enseignements afin de voir si une carrière académique me plairait mais je reste persuadée que des opportunités peuvent arriver à tout moment donc je verrai à la fin de ma thèse.

En quoi votre formation à l’EEIGM vous aide-t-elle dans le déroulement de votre thèse ?
Les connaissances liées aux matériaux, de leur fabrication à leur fin de vie, m’ont permis de comprendre rapidement certains points de la problématique de ma thèse. Mais le réel avantage de notre formation est la possibilité que nous offre l’EEIGM de faire deux stages en dernière année : un stage recherche et un stage industriel. Ces deux stages m’ont énormément appris car on est en prise direct avec la réalité.

Recommanderiez-vous à d’autres personnes de faire une thèse et pourquoi ?
Pour faire une thèse il faut être motivé par la recherche, sinon les trois années risquent d’être longues et peu enrichissantes. Bien sûr je ne peux que conseiller de faire une thèse car on s’en sort grandi. L’envie de la recherche s’est concrétisée suite à mon stage, mais ce ne sera pas le cas pour tout le monde. Il suffit de s’interroger sur son envie de faire de la recherche et de poser des questions autour de soi.

Si vous vous interrogez sur votre envie de faire une thèse, n’hésitez pas à poser des questions aux doctorant(e)s car nous sommes tous différents, il est donc souhaitable d’avoir plusieurs avis afin de se faire sa propre opinion.